La Compagnie des Grands Enfants \"Ateliers d\'écriture\"

Quelques retours ...

Le 19 Janvier 2013, à la Médiathèque Simone Weil de Marguerittes, dans le cadre de l'opération

"Chez mon libraire, c'est pas plus cher"

organisée par la Direction Départementale du Livre et de la Lecture

nous avons créé "La Boutique des mots"

A cette occasion des acrostiches ont été créées et distribués au public

 

N'hésitez pas à aller les consulter dans la rubrique "Textes" !

 

 

 


 

De même, du 21 au 25 Janvier2013 , nous avons participé à "Gard aux livres 2013", organisé par La ligue de l'Enseignement. Pas moins de 300 enfants des classes CM2 et 6e des écoles de Nîmes et environ, se sont succédé à nos ateliers pour écrire ou commencer une histoire courte. Un vrai bonheur !

 


 

C'est autour des lavoirs et de la rivière que s'est déroulé le premier Festival des Lavandières à Saussines le samedi 27 avril 2013, à partir de 14h

 

Initialement prévu en plein air, mais le mauvais temps s'est invité lui aussi et du coup, le festival s'est transformé en spectacle déambulatoire à la Médiathèque. Le public n'a pas perdu au change.

Une belle après-midi de fête, de rêve et de poésie !

Programme-festival-des-lavandieres.pdf

 


Le Jeudi 31 Octobre 2013 au Théâtre Gérard Philipe, à Montpellier, était programmé

Blog de lacompagniedesgrandsenfants : La Compagnie des Grands Enfants, Les morts se vengent

Un journaliste était présent. Voici son article :

La Compagnie des Grands Enfants traque les textes forts et  les faire vivre en lectures théâtralisées. Ici sont réunis en un seul récit deux "Contes à faire peur" de Claude Vignon (pseudonyme de Marie-Noémie Cadiot), auteure de textes fantastiques.

En cette soirée d'Halloween les morts vont se venger au Théâtre Gérard Philipe. Dommage que cette ténébreuse histoire n'ait attiré qu'une vingaine de spectateurs, car elle se déroule à Montpellier à une époque où les avancées de la médecine faisaient marcher les imaginations... 

Après une introduction qui nous plonge dans une ambiance trouble, nous voici dans le salon de Madame de M. où Eric Doussaud théâtralise une conversation sur la vie - et "l'après-mort" - de la malheureuse Isobel. Terrorisée par son mari elle mourut jeune, mais est-elle vraiment morte ? est-elle revenue d'entre les morts ? Veuve vampire, elle attire chez elle, séduit et épouse de jeunes hommes qui meurent tous d'un vieillissement accéléré. Une ombre fantomatique vacille en fond de scène, nous sommes dans le manoir d'Isobel. Le ton inquiétant du comédien, les jeux de lumière et les hurlements des victimes expriment la dimension surnaturelle du texte. Voilà qu'Isobel (Sidonie Amiot) se matérialise, revêtue d'une cape noire et le texte nous ramène ainsi dans le salon de Mme de M. où un docteur étrange et terrifié par un baiser se met à parler. Alors jeune étudiant à Montpellier, voilà que par une nuit sans lune de 1806, il se laisse enfermer par mégarde dans l'amphithéâtre d'anatomie de la Faculté de Médecine. Là gisent les corps voués à la dissection et nous voyons une femme s'installer sur scène sous des draps. Nuit, froid de la mort, affolement, glas qui sonne ... tout génère l'angoisse. Deux mortes s'éveillent, décrivant crûment au jeune homme les tortures que leur font subir les vivants au nom de la science. Il évoque ensuite avec terreur une morsure à la joue, une douleur, des hurlements, et  il vieillit. La musique l'emporte. L'année suivante dans le même salon il n'était plus là pour la veillée. Un fantôme passe dans l'obscurité et j'e reviens à la réalité des lumières et de mon fauteuil....

Si l'articulation entre les deux récits m'a momentanément un peu déroutée au moment de la matérialisation d'Isobel, l'ensemble reste cohérent et j'ai été sensible à l'émotion traduite par la tension dramatique. Je me suis trouvée en équilibre sur une fragile frontière entre le surnaturel et le commun. C'est que le texte, la diction, la gestuelle et la scénographie mettent le spectateur dans un curieux état d'attente un peu crispéeavec quelques moments de plongée forcée dans le réalisme. A ce sujet, j'ai trouvé Sidonie Amiot épatante dans le rôle de la morte s'insurgeant contre sa propre dissection.  Ne tombant ni dans la farce ni dans le grotesque ce spectacle associe le sexe et la mort, joue avec les malédictions et le Mal, ose l'occulte et le macabre.  Ce pari difficile sur scène me semble réussi.

Original, ce spectacle est intéressant pour sa réalisation théâtrale, mais aussi pour ses aspects littéraire et historique. Pour qui veut bien se laisser emporter, il offre un voyage très distrayant dans le fantastique, ce monde où tout est possible. Cependant la violence crue du texte de la scène située dans l'amphi d'anatomie s'adresse à des adultes. La Compagnie propose, en "spectacle détachable" une version pour enfants à partir de 10 ans.

Catherine Polge

 

 

 

 

 

 

 



06/03/2013
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