Le rêve
Je m’y glisse furtivement, en ces nuits de velours, demeurant un mystère.
Ce délire troublé y séjourne en roi, formant un apaisement de l’esprit.
Inlassablement, il me plait d’y retourner, d’y retirer tous mes maux.
Jongler avec des mots en fermant mes yeux, m’endormant sans repère.
Sans cesse cet aller-retour nocturne dans mon imaginaire,
Cherchant les limites de cette étendue toujours confondues,
Entre l’être et l’univers, entre le bonheur et le regard de l’âme,
Entre le désir et l’envie, ces égarements m’engendrent un profond plaisir.
Si j’étais un rêve, j’imposerai une trêve à mon inconscient.
Si j’étais un rêve, je lui ouvrirai les portes de la connaissance.
Si j’étais un rêve, je lui indiquerai un chemin, celui de la liberté.
Même si j’étais un rêve, je ne pourrai bannir les cauchemars hantant mes nuits
Même si j’étais un rêve, je ne pourrai éviter mes réveils en sueur refroidie.
Même si j’étais ce rêve, je ne pourrai rien y faire.
Même si j’étais ce rêve, la vie serait ainsi faite.
Mais ces nuits perturbées de tiraillements ne maîtrisent rien.
C’est un délicieux tourment du bien et du mal aérien
Un équilibre en perpétuelle opposition pérennisant le réconfort
Patou
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